Pendant longtemps les banques ont imposé leur propre assurance emprunteur à ceux à qui elles accordaient un prêt immobilier. Aujourd’hui, il est possible d’apporter ou de renégocier son assurance. A la clef, des économies et la possibilité de faire le point sur son patrimoine pour optimiser par exemple, un objectif de transmission.

Moindre coût et garanties plus adaptées

La banque prêteuse pratique « une mutualisation » de l’assurance emprunteur en regroupant jeunes, bien portants, plus âgés etc.... Certains paient trop et les économies réalisées par une meilleure assurance sont appréciables (autours de 10 000 euros et jusqu’à 20 000 euros dans certain cas pour toute la durée de la couverture).

Les démarches à entreprendre

Si le prêt à moins d’un an, il est possible de changer son assurance à tout moment et sans frais avec un préavis de 15 jours. Au-delà d’un an, les changements peuvent s’effectuer à chaque date anniversaire du contrat avec un préavis de deux mois. Dans tous les cas, la nouvelle assurance doit fournir des garanties équivalentes à l’ancienne. Pour trouver la bonne offre, il faut se faire aider par son conseiller en gestion de patrimoine et saisir cette occasion pour revoir la clause bénéficiaire de son contrat. Une disposition de première importance trop souvent négligée. Enfin, dernière facilité qui sera en vigueur dès juin prochain, les emprunteurs ne seront plus obligés de domicilier leurs revenus dans la banque prêteuse.